samedi 29 mai 2010

A jamais, c’est toi que j’aime


Marcher ensemble et à jamais, main dans la main,
Vers l’éternité sans se soucier ni de l’espace, ni du temps,
Dans ce petit coin qui abrite nos souvenirs furtifs et lointains,
Renaître et vivre avec toi nos rêves lors du vide d’un instant.

Compter les moments …
Comme lorsque j’étais enfant,
En t’attendant,
Compter les oiseaux sur le toit de ta maison,
En s’attardant … alors que tu ne venais plus …

Comme une fois, tu étais jeune fille, à laquelle j’ai cru,
En patientant,
Tu comptais les gouttelettes de rosée, le matin d’un printemps,
En espérant que je me souvienne encore de toi pour longtemps.

A jamais c’est toi que j’aime !, … tu m’attends ?

Le cruel destin qui maudit nos âmes décide de la séparation,
Il m’expulse de ton éden et me regarde avec renoncement,
La distance nous morcèle mais l’amour résiste aux saisons,
Et quand mon cœur te réclame je pars à ta quête sans hésitations.

Je t'ai cherchée pour des années, de janvier à décembre,
J’ai fini par te retrouver … peut être toi ou ton ombre ?
Et je te vois à peine floue, tout autour de toi est sombre !
Dis-moi comment faire pour te ressusciter de ces encombres ?

Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !

C’est toi dont je rêve chaque matin avant le lever du soleil,
C’est toi que j'ai souhaité prendre entre mes bras et serrer,
C’est à toi que je veux tout donner sans te réclamer pareil,
C’est toi qui m’as fait pleurer, tu m’as manqué toutes ces années.

Et mon cœur gronde sourdement,
J'espérerais que tu entendes toujours sa voix,
Avec une allusion de douleur repliée profondément,
Je me repose entre ton épitaphe et ta croix.

Parce que j'aurais dû savoir ce qui devait venir,
Tu es là, toujours avec moi !!!
Mais est-ce toi ou ton souvenir ?
Qui ranime encore mes émois.

Tu es ma chanson,
Que je dois lutter pour ne pas chanter,
Tu es la musique que je dois danser,
Sans mouvement.

Tu es mon poème que je ne dois jamais lire à haute voix,
Mon vœu écrit sur notre mur qui ne s’effacera pas,
Tu es mon plus beau souvenir que je parsème,
Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !

Les pieds nus sur l’herbe verte du gazon,
Je m’allonge à côté de toi, de ton monument,
Aucun lit ne nous a réunis pour un moment,
Mais ta tombe nous accueillera éternellement.

Je te rejoindrai, je sais que tu m’attends,
Les anges nous honorent avec leur décision,
Ils préparent mon voyage vers ta destination,
Ta nécropole, sera le mausolée de ton adoration.

Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !
.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rempli d'espoir malgré la tragédie... Beau!

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