samedi 26 septembre 2009

La Fièvre

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Le moment le plus effrayant pour les parents c’est lorsque l’un de leurs enfants se blesse ou qu’il tombe malade.

Certains parents, devant une fièvre élevée, les douleurs, les pleurs, les nausées et les vomissements de leurs enfants, ils sont pris de panique et ils ne savent plus quoi faire.

D’autres parents par négligence, minimisent la gravité de la situation, donnent du n’importe quoi à leurs enfants pour les calmer ou pour essayer de baisser leur température et les mettent au lit en espérant qu’ils se rétablissent le lendemain.

Une troisième catégorie de parents, se sent savante (par expérience généralement avec d’autres enfants) et ils prescrivent eux-mêmes les médicaments à leurs progénitures. Ils calculent les dosages et déterminent les fréquences et les horaires des prises médicamenteuses. Parfois, ils se limitent à l’avis du pharmacien et écoutent son conseil sans que l’enfant ne soit consulté par un pédiatre.

Tous les parents le savent bien, une fièvre élevée peut causer des dégâts irréversibles au cerveau de l’enfant allant jusqu’à un handicap mental.

Quand un enfant est malade, il faut prendre sa situation très au sérieux. Certaines personnes peuvent être en désaccord avec cette opinion, mais je suis un père de trois enfants et je sais bien de ce que je parle ; en plus que nous avons en famille un enfant handicapé mental en raison d’une fièvre très élevée qui n’a pas été constatée alors qu’il était hospitalisé.

Ma femme étant médecin, lors de son résidanat, elle avait passé un stage à l’Hôpital des enfants de Bab Saadoun. A l’époque elle me racontait chaque jour son désarroi devant les petits corps malades et chétifs et parfois mourants en raison des négligences des parents qui ne prennent pas la peine de se réveiller la nuit plusieurs fois afin de contrôler la température de leurs enfants déjà fébriles.

Les enfants et les bébés sont impuissants et fragiles et comptent sur nous, leurs parents afin de prendre soin d’eux ; ils ne savent même pas dire qu’ils sont malades, et lorsqu’ils le sont vraiment, ils ne savent même pas définir leurs malaises et leurs douleurs.

Nous sommes supposés être les garants de leurs vies et c’est de notre devoir de le faire sans attendre aucun retour de leur part.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'espère que les enfants vont bien,que ces changements climatiques ainsi que le retour à l'école et surtout aux jardin d'enfants ne menace pas ces petits corps encore fragile.
C'est vrai que la santé des enfants est la respensabilité complète ds parents, mais la négligeance existe parfois, mais je penses pas que c'est à cause d'un manque d'affection ou d'amour, d'un manque d'intéret ou de négligeance, c'est surtout l'ignorance, le manque d'informations ou des moyens, un système sanitaire qui reste malgrés quelques soit disant améliorations, loin de la perfection et inaccessible pour plusieurs....

MALI a dit…

Chers amis,
Il est classique de dire que si la santé n’a pas de prix, elle a cependant un coût. Exorbitant. Le seul pays au monde qui assume la santé des gens qui vivent sur son sol (qu’ils soient nationaux ou non, réguliers ou clandestins), est la France. Un détail qui m’a choqué : quand OBAMA a défendu son système de protection de la santé, des banderoles d’opposants devant la Maison Blanche ont fleuri avec ce slogan : « Obama est français » ce qui, pour eux, est bien entendu une insulte. Ce que l’on sait moins c’est que le budget de la sécurité sociale en France est quasiment égal au budget de l’état. Les français payent plus pour leur santé que pour leurs impôts.
Revenons à l’enfant fébrile. Quand on sent que son enfant souffre il faut bien entendu l’emmener chez le médecin à qui on a donné sa confiance. Ce médecin peut demander un complément (radios, bilan, etc.) pour parvenir à un diagnostic et traiter au mieux. Le pharmacien n’est pas médecin. La mission est différente. Mais il y a trop d’argent en jeu alors quand on met le doigt dans la mécanique on se demande si tout le membre ne va pas être happé : le copinage est grand et le malade dans sa détresse peut se voir plumer pour rien. Les exemples ne manquent pas.
D’où l’intérêt d’avoir un médecin traitant dont on a prouvé l’intégrité morale et qui saura vous rassurer, quand ce n’est rien, vous soigner, quand ça va mal.
Il est vrai qu’en Tunisie on est encore loin de ce système de protection qui vous encourage à ne pas hésiter à consommer la médecine puisqu’elle devrait être… « gratuite ».
Je confirme donc ce que disait anonyme « l'ignorance, le manque d'informations ou des moyens, un système sanitaire qui reste malgré les quelques soit disant améliorations, loin de la perfection et inaccessible pour plusieurs.... ».
Bonne santé et rassurez vous : il y a maintenant un thermomètre à l’aéroport de Tunis qui mesure la température de tous ceux qui pénètre le territoire. Bien sûr la mesure par caméra infrarouge est suivie par une vérification avec un vrai thermomètre rectal. Comme disait Nougaro « dès l’aéroport j’ai senti le choc un souffle barbare…là c’est du mastoc… »
Faites gaffe à vos fesses dès l’arrivée.
Bien à vous

Téméraire a dit…

@Anonyme:
merci, les enfants vont très bien mais c'est la saison des changements climatiques brusques donc avec les risques de tout genre de petites maladies et de viroses.

Tout à fait d'accord, je ne met pas en cause l'affection ou l'amour des parents mais comme tu le confirmes, principalement la négligence.

@Mali:
comme toujours dans tes commentaires, tu balances du sérieux au marrant :)

Rien à ajouter à l'avis du Doc :), sinon pour le thermo rectal on l'a en Tunisie depuis des décennies, il ne fait plus mal, on est habitués ... faut pas trop bouger sinon, il risque de se casser et bonjour la douleur :)

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